IA, Robotisation, automatisation… depuis quelques années les études alarmistes se succèdent pour annoncer la mort du travail. Des millions d’emplois seraient ainsi menacés à très court terme. En explorant les potentialités de cinq secteurs émergents et 10 nouveaux métiers créés par l’IA, deux articles nous permettent de rester optimistes.
Dans la revue RH&M, Diane Rivière, présidente fondatrice d’EDGE Advisor s’appuie sur les transformations à venir (de la révolution numérique aux bouleversements climatiques) pour distinguer cinq secteurs émergents particulièrement attractifs :
- L’économie de l’Imagination
- Les neurosciences et ingénierie biologique
- L’éthique, la politique et la philosophie des technologies
- Les énergies renouvelables et l’économie durable
- Les transports du futur
Le point commun de ces secteurs ? Créer des emplois porteurs de sens. Une caractéristique précieuse, tant pour l’accomplissement personnel que pour le bonheur au travail.
A la clé de nombreux nouveaux métiers requérant capacités analytiques et créatives, artistiques et relationnelles, encore inaccessibles à l’intelligence artificielle.
Si l’IA se retrouve sur le banc des accusés, elle est pourtant elle-même créatrice d’emplois. Et pour cause : alors que le monde ne compterait que 300.000 chercheurs et praticiens de l’IA, la demande se chiffre en millions.
Les entreprises s’arracheraient sous peu une dizaine de profils émergents à forte valeur ajoutée : non seulement chercheurs et data scientists, mais aussi nombre de spécialistes de la donnée moins diplômés capables de devenir « éleveurs » de robots, « coach de chatbot » ou « personnal data broker »…
Un constat partagé par le rapport Villani qui propose de tripler le nombre de personnes formées à l’IA d’ici trois ans, en élargissant la cible aux bac +2 et 3.
Pour aller plus loin :