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VMware s’investit dans l’essor de l’e-Santé en France

VMware annonce la création d’une business unit dédiée au monde de la santé en France. L’éditeur qui aide déjà les entreprises à migrer leurs infrastructures IT vers les architectures Cloud (internes, externes ou hybrides) veut participer à la modernisation de l’informatique des acteurs du système de santé français.

A l’aube de l’avènement de la médecine du futur, la « médecine des 4P » (Prédictive, Préventive, Personnalisée, Participative), le secteur de la santé va voir les usages du numérique s’accroître de manière vertigineuse dans les années à venir. Les usages de l’imagerie médicale, les données générées par les objets connectés et les usages de l’Intelligence artificielle vont faire s’envoler les besoins de stockage et de puissance de calcul. C’est pour aider les établissements de santé à franchir ce palier que VMware va promouvoir des technologies qui ont déjà fait leurs preuves dans le domaine de l’entreprise.

 

Optimiser les ressources IT des établissements de santé, un préalable indispensable

 

Selon une étude Xerfi-Precepta de 2017, le marché français des solutions d’« e-Santé » ne représentait l’an dernier que 550 M€, hors systèmes d’information. C’est à la fois beaucoup moins de ce qu’attendaient les analystes il y a quelques années, et cela ne représente encore qu’une goutte d’eau si l’on compare ce montant aux plus de 200 milliards d’euros dépensés par la branche maladie de la Sécurité Sociale en 2017. L’essor des applications d’« e-Santé » reste encore modeste en France car les établissements de santé sont engagés dans des politiques de contrôle des coûts, certes légitimes pour la préservation du système de santé français, mais qui freinent l’investissement dans de nouveaux projets.

Pour Stéphane Hanry, directeur commercial en charge du Secteur Public chez VMware, une solution consiste à industrialiser la gestion des ressources IT des établissements : « Notre objectif numéro un en France reste l’optimisation de l’informatique de gestion des établissements de santé. Nous estimons que c’est en aidant les hôpitaux, les laboratoires et les GHT (Groupements Hospitaliers de Territoires) à industrialiser leurs opérations informatiques à l’aide des concepts du Cloud privé que ces acteurs vont pouvoir dégager les ressources pour investir et innover. » Réduire cette part de 80% du budget informatique habituellement dédiée au fonctionnement afin d’augmenter les 20% restants pour les nouveaux projets et l’innovation, c’est la promesse des technologies d’automatisation des opérations de VMware. Migrer les architectures IT traditionnelles vers la virtualisation permet de franchir un premier palier dans la consolidation des ressources matérielles, mais moderniser un datacenter en adoptant des technologies de Cloud interne de VMware permettra d’atteindre une réduction des coûts d’infrastructure de l’ordre de 39% selon l’étude CIO Insight de 2016. Une baisse des coûts qui apportera un ballon d’oxygène aux DSI qui naviguent à budgets contraints.

Sur ce plan, la clinique Pasteur de Toulouse fait figure de vitrine pour VMware. Celle-ci a misé sur la technologie de virtualisation vSphere dès le début des années 2000 et aujourd’hui 400 de ses serveurs ont été virtualisés. Ce projet a permis à l’hôpital de dégager des ressources pour investir dans un nouveau logiciel d’imagerie médicale, mettre en ligne une plateforme d’accès aux dossiers médicaux pour les patients, ou encore mettre en production Dopa-Soins, un logiciel de prescription informatisée. La clinique franchit aujourd’hui une nouvelle étape en renforçant la sécurité de cette infrastructure avec la solution VMware NSX.

Stéphane Hanry résume la stratégie de la nouvelle Business Unit Santé de VMware en France :
« Nous voulons œuvrer à la consolidation des centres informatiques, casser les silos entre les applications et pousser les centres d’hébergement du monde de la santé à adopter les technologies issues du Cloud pour réduire les coûts opérationnels de leurs plateformes. En ce sens, les solutions que nous proposons sont structurantes et poussent les DSI à se réorganiser pour aller vers une plus grande efficience. Les DSI manquent généralement d’experts et nos technologies vont permettre de capitaliser sur ces ressources pour gagner en efficacité, et faire plus avec moins. »

VMware va aider les établissements de santé à changer d’époque, mais l’éditeur se rapproche parallèlement de l’écosystème des hébergeurs de données de santé. Il travaille notamment avec OVH, opérateur Cloud français qui dispose de l’agrément hébergeur de données de santé, tout comme Coreye, un acteur spécialisé dans l’hébergement des données patients qui collabore avec une dizaine d’hôpitaux. VMware va aussi se rapprocher des GHT dont plusieurs ont déjà exprimé leur volonté d’opérer de la donnée de santé pour le compte des hôpitaux. Nantes, Marseille…travaillent aujourd’hui en ce sens, le mouvement est lancé. « Le mouvement vers les concepts du Cloud privé ou public ne sera véritablement mis en œuvre que dans les 2 à 3 années à venir » estime Stéphane Hanry. « Nous allons proposer aux hôpitaux de bâtir leurs innovations sur la base de Clouds qui leur appartiendront, éventuellement sous l’égide des GHT ou d’opérateurs de Cloud publics partenaires. Enfin, pour le futur, nous les accompagnerons sur l’IoT et l’Edge Computing. »

 

L’innovation en e-Santé ne fait que commencer

 

Le potentiel de développement de l’e-Santé reste énorme en France, qu’il s’agisse du suivi des patients souffrant de maladies chroniques ou des personnes âgées maintenues à domicile, de la lutte contre les déserts médicaux via la télémédecine, de l’essor de la médecine préventive ou enfin de l’amélioration du transfert d’expertises dans le milieu médical via des outils collaboratifs. Une étude d’Opinion Way et La Poste, réalisée en novembre 2017, montre des français extrêmement demandeurs avec 61% des personnes interrogées souhaitant communiquer en ligne avec leur médecin et 72% souhaitant prendre leurs rendez-vous en ligne, accéder et gérer en ligne leurs dossiers médicaux. La demande est bien là ; reste aux acteurs de santé de se doter des moyens techniques pour déployer ces services innovants.

Avec son projet Concord, VMware peut mettre à la disposition de ces acteurs une technologie Blockchain déjà éprouvée dans le secteur de la santé. Parallèlement, l’édition 2018 de la conférence VMworld fut l’occasion pour l’éditeur de dévoiler des avancées majeures dans les domaines de l’Edge Computing et de l’IoT, des technologies qui auront des applications directes dans le secteur de la santé. Stéphane Hanry donne l’exemple de l’accès distant, un secteur où VMware est leader avec l’offre Workplace One : « On sait que les accès à distance entre praticiens et patients vont se développer fortement dans les prochaines années. Or nous sommes leaders dans ces technologies d’accès distant et nous nous devons de participer à ce mouvement. Les objets connectés et l’IoT au sens plus large seront des sources d’économie considérables pour les systèmes de santé, mais aussi de confort et de sécurité pour les patients. » VMware est bien positionné auprès des cliniques et les hôpitaux privés les plus en pointe aux Etats-Unis avec ses solutions de mobilité. VMware Workspace One assure une circulation des données de santé des patients en garantissant la sécurité absolue des informations. La technologie va permettre au praticien de partager les données du dossier médical avec son patient dans son cabinet ou dans la chambre d’hôpital sur tablette, mais aussi poursuivre le travail à son domicile.

 

La cybersécurité, un enjeu clé à l’essor de la e-Santé

 

Autre atout majeur pour VMware sur ce marché de la santé connectée, sa maîtrise des technologies de cybersécurité. Le secteur de la santé constitue la première cible des cyberattaques. Le NHS britannique en a fait l’amère expérience ces derniers mois et des établissements américains et français ont aussi été frappés par des « ransomwares » à plusieurs reprises. Assurer la collecte de données et leur traitement pour aller vers la médecine préventive n’est possible que dans un environnement totalement sécurisé. Cela sera crucial afin d’accompagner l’essor de l’intelligence artificielle dans l’aide au diagnostic. Assurer la sûreté et l’intégrité des données qui vont alimenter ces algorithmes sera primordial sous peine de voir les diagnostics faussés par d’éventuelles attaques informatiques. « Il faudra être capable de s’assurer de la sécurité de ces chaînes d’approvisionnement en données, ainsi que de la consistance de celles-ci, afin de garantir l’efficacité de cette médecine prédictive du futur » ajoute l’expert.

Basée à Paris, mais destinée à répondre aux besoins des établissements français de toute la France, la nouvelle Business Unit Santé de VMware France pourra s’appuyer sur une dizaine de personnes dédiées.  Celle-ci va réunir ses premiers partenaires et clients lors de la prochaine édition de VMworld à Barcelone. De même, VMware et son partenaire Dell Technology vont accompagner quelques clients du secteur sur HIMSS, conférence internationale de référence dans le domaine de la santé qui se tiendra à Orlando en février prochain. Stéphane Hanry conclut : « Il y a aujourd’hui ce que les anglo-saxons appellent un Momentum. VMware dispose des technologies nécessaires à cette transformation de l’écosystème santé français et avec cette structure dédiée, nous serons à même de le réaliser ».