L’innovation est un sujet tellement débattu que le terme risque d’être galvaudé.
Partout, l’on nous dit qu’il faut être innovant, que l’innovation change le monde, que l’innovation nous fait avancer, que c’est grâce à elle que nous sommes sortis de nos cavernes.
C’est totalement faux.
Faire germer les idées ne sert à rien en soi. Si nous avons quitté l’Âge de pierre, si Apple n’a pas fait faillite, si le téléphone mobile a été inventé, et le fil à couper le beurre, ou une multitude d’autres concepts révolutionnaires, c’est grâce à la capacité d’exécution. La capacité à concrétiser les idées.
Il y a deux types de personnes : celles qui réfléchissent et celles qui agissent. En tant qu’entreprise, nous devons faire les deux. Et le défi est de taille selon le rapport Innovating in the exponential economy, rédigé conjointement par VMware et la Cass Business School. C’est à lui que l’on doit la thèse du fossé existant entre innovation et exécution. Celle-ci explique que les entreprises ont des idées, mais ne disposent pas du personnel, des processus ou de la technologie nécessaires (voire des trois) pour traduire cette créativité en résultats tangibles.
Mais comment combler ce fossé ?
L’heure est à l’idéation : observez votre écosystème
Fujitsu est l’un de nos partenaires, membre de notre programme Alliances stratégiques. L’entreprise japonaise a abordé de plusieurs façons la question de l’intégration de l’innovation dans ses activités, notamment en étudiant son fonctionnement au sein d’autres entreprises.
Brad Mallard, directeur de la technologie de la division Digital Technology Services de Fujitsu Global, déclare : « Nous nous sommes intéressés à deux grandes questions : comment rendre les gens plus créatifs et comment mettre ces idées au service de l’entreprise ? ».
« L’époque où il suffisait d’une conversation et d’un bout de papier pour faire passer un nouveau concept est révolue. Aujourd’hui, vous devez présenter des produits quasiment finalisés ou des prototypes qui permettent aux décideurs de voir l’impact qu’auront ces projets. »
Dans cette optique, Fujitsu a mis au point une méthodologie d’idéation unique baptisée HXD (pour Human-Centric Design) ainsi que des plates-formes d’innovation internationales appelées Digital Transformation Centers (DTC). Ces centres de transformation numérique offrent aux clients et aux partenaires de son écosystème mondial un point de rencontre et d’échange pour développer et concrétiser de nouvelles idées. Afin de collaborer avec ses clients et de donner vie aux idées, l’entreprise s’associe également à des fournisseurs de technologies de premier plan, mais aussi au monde universitaire (notamment la Swansea University et la Nottingham Trent University en Europe, l’université de Toronto au Canada et l’université de Tokyo au Japon).
« HXD et les technologies disponibles dans nos DTC nous permettent de travailler main dans la main avec nos clients et partenaires pour créer et tester des concepts, et ce plus rapidement et à un coût moins élevé qu’auparavant. Exemples : l’impression en 3D d’un nouveau produit ou une application de nouvelle génération en environnement de test dans le Cloud public. L’important est d’observer tout notre écosystème et de déterminer qui partage notre façon de penser et comment collaborer avec eux pour innover au sein de notre entreprise, et encourager nos clients à faire de même. »
C’est vrai aussi pour VMware. Pour offrir une réelle valeur ajoutée à nos clients, nous devons collaborer avec des partenaires tels que Fujitsu.
La vision pour les entreprises traditionnelles : une mentalité entrepreneuriale
Fujitsu axe également ses efforts sur un changement de mentalité au sein de ses effectifs. Comme nous le savons, nos environnements de travail doivent s’adapter à l’arrivée en nombre de recrues issues de la génération Y ; il s’agit d’attirer et de conserver des talents dont la façon de penser diffère de celle de leurs collègues plus âgés.
Fujitsu prend cela très au sérieux. « Quand vous apprenez que 50 % des personnes de la génération Y ont une activité ou un projet en dehors de leur horaire de bureau qui leur rapporte de l’argent, vous vous rendez soudain compte qu’il y a probablement une foule d’entrepreneurs au sein de votre personnel », explique Brad Mallard.
« Vous avez le choix : soit vous les ignorez au risque qu’ils vous quittent, soit vous cherchez à tirer parti de cet état d’esprit, à l’insuffler aux autres et à instaurer cette culture d’entrepreneuriat — ou d’intrapreneuriat — dans votre entreprise. Ajoutez à cela la technologie, et vous êtes en bonne voie pour combler le fossé entre innovation et exécution. »
Telle est la philosophie qui doit animer l’entreprise traditionnelle : saisir une occasion unique de puiser dans les ressources existantes pour apporter des changements tangibles.
De l’idée innovante à l’action
Ce qui ressort particulièrement des échanges avec Brad Mallard, c’est que Fujitsu adhère à ce que le rapport nomme le prisme de l’innovation, concept selon lequel la triade personnes, processus et technologie est mise au service de la concrétisation des idées. L’importance que l’entreprise accorde à la technologie comme facilitateur et sa détermination à mettre en place des processus lui permettant de mieux capter, mûrir et explorer les idées font de Fujitsu un fabuleux exemple d’approche réussie pour mettre à exécution les projets d’innovation.
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