Le développement des nouvelles technologies entraine une explosion des besoins de stockage des données informatiques. Fortement énergivores (il faut les refroidir car ils chauffent), les data centers sont en recherche de solutions répondant aux enjeux energétiques et écologiques. Tour du monde des premières expérimentations…
En Finlande, c’est l’eau de mer et l’air froid extérieur qui sont utilisés pour réfrigérer un nombre important de salles informatiques.
A Douglas, en Géorgie (Etats-Unis), Google utilise les eaux des égouts pour alimenter le système de refroidissement de ses serveurs. Cette opération permet à la collectivité de faire financer par Google une partie du traitement des eaux usées.
En France, près de Poitiers, Cyberscope propose un datacenter troglodytique optimisé grâce à un système de puits canadien (creusé dans le sol).
Au large de l’Ecosse, le projet Natick expérimente la possibilité de plonger les data centers de Microsoft en eaux profondes pour les refroidir. Installé dans un cylindre immergé (inspiré des constructions sous-marine), Natick est alimenté par des énergies marines renouvelables. Il produit 30% d’énergie en moins qu’un data center terrestre et ne requiert aucune maintenance pendant cinq ans.
En Suède, au sein de la Stockholm Data Parks (Silicon Valley nordique) l’objectif est de produire 10% de l’énergie avec la chaleur résiduelle des centres de données. Les data centers produisant au minimum 10MW de chaleur résiduelle, c’est assez pour chauffer 20 000 habitations modernes.